Parre balle

ou tout autre projectile à grande vitesse. Il existe les gilets pare-balles qui protègent le haut du corps des balles tirées d’un fusil de petit calibre. Dans l’univers de l’automobile, ce sont les véhicules blindés qui sont à l’épreuve des balles (en anglais Bullet proof), des véhicules dont l’impact des balles ne saurait briser les vitres, car elles sont pare-balles. À domicile ou au bureau, il est possible de s’équiper de vitres pare-balles pour une meilleure sécurité.

Pour la maison ou le bureau, il est possible d’avoir recours à un vitrage anti balle ou anti vandalisme pour mieux protéger les occupants et le matériel contre les attaques extérieures avec des armes à feu, des coups de pieds, des marteaux ou pieds de biche. Le verre pare balle est un verre feuilleté en plastique en butyral de polyvinyle (PVB) pouvant stopper la course d’une balle ou d’un projectile. Composé d’au moins 3 couches de verre assemblées par plusieurs matières synthétiques, le verre anti balle de bonne qualité doit respecter la norme européenne EN 1063 et permettre ainsi selon sa catégorie une résistance à l’effraction, aux tirs d’armes à feu et aux déflagrations d’explosion.

On distingue deux catégories de verre pare balle : le verre de moindre qualité de catégorie S ou Spall ou avec éclat (risque d’éclats vulnérants en face arrière) et le verre de meilleure qualité de catégorie NS ou No Spall ou sans éclat vulnérant. De ces deux catégories, découlent 9 types de verre pare balle selon la classification EN 1063 : de classe BR1 à BR7 et SG1 à SG2 supportant au moins 3 tirs de fusil, pistolet, fusil de chasse de calibre différent et balles tirées à une distance d’au moins 5 mètres.

Le verre anti balle de catégorie NS est composé d’au moins 3 couches : verre + PVB + composite. Dans d’autres cas, il comporte 6 couches : verre + PVB + Verre + PVB + intercalaire + composite. Le verre de catégorie S quant à lui comporte 7 couches constituées seulement de verre et de PVB. C’est la raison pour laquelle il est moins résistant.